Thursday, August 29, 2013

La dépression nerveuse.


LA DÉPRESSION NERVEUSE

Nous connaissons tous des hauts et des bas dans notre vie. La tristesse est une réaction normale aux épreuves que l'on peut rencontrer tout au long de notre existence. Nous sommes tristes pendant une courte période et puis la déception finit par s'en aller et la vie reprend son cours. Mais lorsque le sentiment de tristesse persiste, qu'il interfère avec votre capacité à travailler, étudier, manger, dormir ou s'amuser, ce n'est plus une situation normale. C'est la dépression.

A/ COMMENT RECONNAITRE UNE DEPRESSION ?

 1. La fatigue


La fatigue tient une place à part entière parmi les symptômes que l'on retrouve dans la dépression. Il s'agit d'une fatigue qui, contrairement à la fatigue ordinaire, se manifeste le matin et s'améliore le soir. Elle est liée à ce que l'on appelle le ralentissement psychomoteur. La moindre activité physique ou intellectuelle, mais aussi le simple fait d'aller dîner ou déjeuner avec des amis devient difficile.

2. L'anxiété


L'anxiété peut masquer la dépression. Mais il ne faut pas confondre le trouble anxieux qui est un malaise, un trouble de l'adaptation lié à un problème passager, professionnel ou familial, et une dépression. D'ailleurs, les gens anxieux conservent leur énergie vitale et sont capables d'aller chercher de l'aide, d'aller consulter pour faire cesser leur angoisse. Ce dont ne sont plus capables les dépressifs. Toutefois, si les problèmes de l'environnement persistent trop longtemps et que la personne est fragile, les défenses du système cérébral vont être débordées et la maladie dépressive risque de s'installer.

3. Les troubles du sommeil


Le sommeil est perturbé lors d'une dépression. Le plus souvent les personnes se réveillent très tôt, en dernière partie de nuit et se sentent angoissées. Elles parlent volontiers de sensation de « crabe dans l'estomac ». Cette perturbation du sommeil aggrave la fatigue physique et psychique ressenties par ailleurs.

4. La perte du plaisir


La perte du plaisir est caractéristique de la dépression : nous l'appelons « anhédonie ». C'est une perte progressive. Au point que la personne ne s'en aperçoit pas. Elle peut se dire « je ne ressens plus les choses comme avant », sans en parler spontanément. Elle devient indifférente à ce qu'elle aime, c'est plus souvent l'entourage qui s'en rend compte. De même la dépression est une maladie des émotions où l'on observe souvent soit une hyper-émotivité (on pleure pour un rien) soit une froideur. La perte de la libido va bien sûr souvent de paire avec cet aplatissement de la capacité à se réjouir.

5. La dévalorisation de soi


Se dévaloriser peut être un signe de dépression. On identifie alors deux aspects. Le premier : la personne souffre d'un trouble de la personnalité, elle s'est toujours sentie inférieure aux autres, mal dans sa peau. Il faut alors voir si d'autres symptômes sont apparus récemment (fatigue, anxiété). Le second aspect : la personne avait jusque-là une bonne estime d'elle-même et se met à se dévaloriser. Dans le cas d'une dépression, la dévalorisation de soi s'installe durablement.

6. Les troubles alimentaires


Le plus souvent, la dépression est associée à une perte d'appétit et à un amaigrissement. Mais il peut arriver, au contraire, qu'elle s'accompagne de crise de boulimie avec une appétence plus marquée pour le sucré. Il pourrait s'agir de deux formes cliniques différentes de dépression. La première toucherait plus souvent les personnes les plus marquées par une vulnérabilité biologique liée en partie à l'hérédité et en partie à l'enfance.

7. Les idées noires


Le plus grand danger réside dans les idées suicidaires qui peu à peu deviennent obsessionnelles, la mort apparaît à la personne comme la seule issue.
Que faire ? Lorsque l'on voit une personne dépressive, il est très important de lui demander si elle a pensé à la mort et lui permettre d'en parler. Si elle a déjà mis en place un scénario, il faut retirer tout ce qui pourrait être utilisé (armes à feu…).

B/ Les solutions pour convaincre la dépression

 1. L’alimentation anti déprime


« Bien sûr on ne peut pas affirmer qu’un aliment ou qu’une catégorie d’aliments permettent de venir à bout de la déprime ou de la dépression… Mais une alimentation équilibrée favorise un bon état mental général ». Par ailleurs les oméga 3 très présents dans les poissons gras (thon, sardine, saumon…) contribuent à la construction des cellules cérébrales et auraient selon certaines études des effets antidépresseurs. On peut aussi citer le calcium qui participe aux transmissions nerveuses et a une incidence sur la dépression, ou encore le magnésium (dans les noix par exemple), qui stimule l’influx nerveux et permet de lutter contre le stress, facteur de déprime.

2. Antidépresseur


Les antidépresseurs sont des médicaments. Ils permettent de soigner les symptômes de la dépression légère ou plus sévère grâce à leur action chimique. En fait, ils rétablissent le taux de neurotransmetteurs trop bas en cas de dépression.
En pratique : Ce sont des médicaments donnés sur prescription. Après trois mois de traitement, on constate une amélioration chez 50 % à 65 % des patients (contre 25 % à 30 % pour les cobayes sous placebo).
Attention : certains d’entre eux entraînent des dépendances aux antidépresseurs et une période de sevrage est nécessaire à l’arrêt du traitement.

3. La photothérapie contre la déprime saisonnière


Le manque de lumière, en automne et en hiver, provoque chez certaines personnes, en particulier chez les femmes, une baisse de régime appelée déprime saisonnière. Elle serait due à la diminution des principaux neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline, dopamine) en raison du manque de clarté. On est alors plus attiré par le sucre, on dort plus, en manque d’entrain.
En pratique : la photothérapie (ou luxothérapie) repose sur l’utilisation de lampes à la luminosité très puissante, 2 500 lux durant l’hiver. Cette lumière stimule l’hypophyse et l’épiphyse, deux glandes situées dans l’hypothalamus.
A noter : durant la belle saison, l’ensoleillement est un puissant moyen pour corriger déprime et dépression classique.

4. Surveillez votre sommeil


Les troubles du sommeil, les réveils intempestifs, l’hypersomnie et surtout l’insomnie (dans 80 % des cas) sont fréquemment les symptômes d’une dépression. Mais à l’inverse, le manque de repos influe sur l’hyppocampe situé dans le lobe temporal du cerveau, d’où une perte neuronale pouvant générer une déficience des capacités intellectuelles, une sensibilité exacerbée …et à long terme une dépression.
En pratique : couchez-vous à heure fixe, évitez les excitants (thé, alcool, café au dîner) ou les activités intellectuelles stimulantes au lit (télé par exemple). Ces conseils sont d’autant plus importants que « contrairement aux idées reçues, les neurones se régénèrent ».

5. L'activité physique est bonne pour le moral


L’exercice, même modéré, diminue l’anxiété et améliore la réaction au stress et la qualité du sommeil. De plus « le sport permet de retrouver un contrôle et un regard sur soi positif. D’éprouver à nouveau du plaisir et la fierté de se dépasser améliorent l’estime de soi ».
Mécanisme : ceci notamment grâce à l’endorphine et à la dopamine libérées par l’effort, les hormones du plaisir. « Car le sport stimule le système hormonal ».
En pratique : La marche à pied, le yoga, un sport qui n’exige pas de performances pour ne pas mettre le dépressif en situation d’échec.

6. Compléments alimentaires efficaces


Un déficit en magnésium peut provoquer anxiété et troubles du sommeil. Même chose pour le calcium dont le manque affecte le système nerveux et cause l’irritabilité. Un déficit en fer ou en potassium est souvent à l’origine d’une asthénie. Des apports insuffisants en manganèse provoquent des changements d’humeur.
Tous ces déficits provoquent des déséquilibres au niveau des neuro-transmetteurs (sérotonine, norépinéphrine...) et peuvent entraîner un état dépressif.

La dépression : symptômes et solutions ! (vidéo)



UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR

Friday, August 23, 2013

En attendant

Je ne sais plus attendre.

C'est une remarque que je me fais régulièrement, lorsque je parcours mon flux Instagram à un feu rouge un peu trop long ou que je feuillette un magazine à la caisse du supermarché. J'ai pourtant du faire preuve de patience au mois de juillet et ré-apprendre à attendre. 31 jours, c'est long !

J'ai donc cueilli des bleuets (2 kilos).
J'ai exploré les rayons de chez Joann.
J'ai cousu un sac.
Je suis tombée amoureuse d'un magazine.
J'ai appris à crocheter !
J'ai découvert une merveilleuse mercerie.
J'ai lu un roman.
J'ai organisé le rez-de-chaussée.
J'ai sollicité des entretiens.
J'ai continué de travailler.

Le mois de juillet a cédé sa place au mois d'août et, à mon étonnement, l'attente s'est poursuivie. Mes collègues et ma famille commençaient à s'impatienter. Eux non plus ne savent plus attendre.

Et puis, par un beau samedi du mois d'août, alors que le soleil commençait à pointer son nez dans un beau ciel dégagé, j'ai compris que l'attente était sur le point de prendre fin.



C'est ainsi que, le samedi 10 août 2013, après neuf mois d'attente, je suis devenue maman d'une deuxième petite fille.

Thursday, August 8, 2013

L'assiette américaine de Fanfan (Lehigh Valley, Pennsylvanie)

C'est avec grand plaisir que je vous propose aujourd'hui de faire la connaissance d'une personne qui m'est très chère, j'ai nommé Fanfan. Fanfan est la première personne que j'ai rencontrée par l'intermédiaire de ce blog, il y a déjà huit ans : ce qui avait commencé par un échange poli d'e-mails s'est vite transformé en un rendez-vous autour d'une pyramide au chocolat, d'escapades à IKEA et de séances shopping au mall et j'ai aujourd'hui la chance, trois enfants, deux déménagements et plusieurs centaines d'e-mails plus tard, de  compter Fanfan parmi mes amies les plus proches. Les aléas de la vie nous ont eloignées geographiquement mais cela ne nous empêche pas de nous revoir régulierement, que ce soit autour d'un café au Starbucks ou d'un repas chez Seasons 52.



Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ? 

Je suis aux US depuis plus de 6 ans, je suis mariée à un américain et mère de 2 jeunes enfants. J'habite dans la Lehigh Valley, au nord est de la Pennsylvanie, j'aime de plus en plus cuisiner et partager mes trouvailles avec ma copine Estelle ;).

D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?

Sans doute la dose de sucre utilisée non seulement dans les desserts mais aussi dans plein d'autres plats/sauces. Et plus généralement la confirmation que la cuisine américaine standard convient généralement à des papilles moins aventureuses. Mais en fouillant un peu, et grace au melting pot ainsi qu'à Internet, on trouve énormement de choses et on peut s’adapter sans problème.

Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ? 

J'ai la chance d'avoir un supermarché Wegmans à 5 min, où il y a un vaste choix de produits de qualité. Ses rayons Nature's Market - produits bios/nature - gagnent du terrain et les prix sont à la baisse. Lorsque j'habitais en banlieue de Philadelphie, j'allais souvent faire mes courses à Trader Joe's mais malheureusement il n'y en a pas par ici. Au printemps et en été je suis très fidèle au farmer's market local. J’achète le plus gros de ma viande a des agriculteurs locaux qui élèvent leurs animaux traditionnellement. Et mon poisson par le biais d'un buying club (achat en gros): Wild For Salmon. Quelque chose dont je ne peux désormais plus me passer : c'est pas un produit mais un mouvement/une facon de cuisiner que j'ai decouvert il n'y a pas si longtemps. Pourtant c’est vieux comme le monde : le mouvement Real Food prône la consommation de nourriture de qualité, préparée traditionnellement à la maison (et à l'usine) pour conserver autant que possible ses qualités nourricières et même curatives. Nos grand-mères connaissaient bien le sujet meme s'il n'avait pas de nom à l'epoque. Il y a beaucoup de blogs sur le sujet, voici un point de départ possible.

Et quelles gourmandises glisses-tu dans ta valise après une visite en France (ou Belgique, Suisse etc) ? 

Pâtés, moutarde (y'en a ici mais pas aussi bonne), produits au cassis, sel de Guérande, palets bretons.

Un mot pour finir ?

Un tres bel exemple de guérison grâce à la nourriture traditionnelle.

Merci Fanfan pour cette interview ! 

Vous trouverez l'adresse du farmers market le plus proche sur le site Local Harvest. Pour plus d'informations sur les méthodes de préparation traditionnelles des aliments, un blog, 100 Days of Real Food, et un livre, Nourishing Traditions.

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