Mon nom est Loraine Brummer et je vis dans un petit village, Bow Valley, dans les collines du nord-est du Nebraska. Bow Valley est situé à environ 20 miles de Yankton, So. Dakota et 60 miles de Sioux City, Iowa. Une raison pour laquelle vous pouvez visiter notre ville est de voir notre belle Saints Pierre et Paul historiques église catholique.
LILA BORSALI : LA NOUVELLE STAR DE LA MUSIQUE ARBO-ANDALOUSE
Lila Borsali, née Lila Benmansour le 12 juillet 1976 à Alger, est une chanteuse et interprète de musique andalouse. Elle est issue d’une famille de mélomanes et d’intellectuels.
Son père Abdellah est pharmacien tandis que sa mère Sabiha Benkalfat est professeur de littérature française à l’université mais également présidente de l'association culturelle « La grande maison », à l'origine de l'institution d'un prix littéraire national portant le nom du prestigieux écrivain Mohamed DIB.
Poussée par son désir de chanter, Lila, dès l'âge de onze ans, apprend à jouer de la mandoline en classe d’initiation dirigée par M. Bekkaï. Elle rejoint quelque temps après, l’orchestre senior de la prestigieuse association « Ahbab Cheikh Larbi Bensari » menée par M. Fawzi Kalfat et en devient l’une des solistes piliers du groupe.
Elle participe à de nombreux concerts et festivals ainsi que l’enregistrement d’un CD à Radio France intitulé « Nouba Zidene » dans lequel elle interprétait un « insiraf » : « Ya Ghazal Dabyu el Hima », un classique de l’anthologie arabo-andalouse.
En 1995, elle quitte Tlemcen pour Paris et devient co-fondatrice de l’Association Les Airs Andalous.
En 1995, elle quitte Tlemcen pour Paris et devient co-fondatrice de l’Association « Les Airs Andalous ». Sous la direction de M. Abdelkrim Bensid, elle opte pour un instrument plus traditionnel la kouitra ; elle enrichit ses connaissances dans le domaine du patrimoine et parfait sa technique de chant. Elle avait, pendant les années passées à Paris, l’occasion de côtoyer d’illustres maîtres de la musique andalouse tel que feu Amine Mesli et M. Yahia Ghoul.
En 2009 Lila Borsali est de retour en Algérie plus précisément à Alger. Elle intègre l’association « Les Beaux-Arts » d’Alger sous la direction de Mr Abdelhadi Boukoura (lauréat du festival sanaa 2009). Elle participe avec cette association à diverses manifestations, et enregistre avec l’orchestre une Nouba « rasd » où elle interprète un « insiraf ».
Grace à un talent réel et à la somme d’efforts déployés pour aller toujours plus loin dans l’expression de son art, Lila Borsali excelle dans l’interprétation de la nouba et du hawzi. Entourée tout à la fois de musiciens de l’école d’Alger et de Tlemcen, dans une heureuse harmonie, elle nous gratifie en 2010 d'un album « Frak Lahbab » dans le genre Hawzi.
S’en est suivi la sortie de son deuxième album « Nouba Rasd Eddil », qui a eu de très belles critiques dans la presse nationale. Elle a de nouveau sillonné l’Algérie avec des tournées artistiques, et sa participation a été très remarquée lors de la clôture de l'année « Tlemcen capitale de la culture islamique ».
L’année 2012 a été clôturée en apothéose pour cette artiste, et cela avec une tournée au Maroc, où elle a obtenu un très grand succès lors du prestigieux festival « Andaloussiate El Baydaa ». A cela, elle a reçu en Algérie une distinction honorifique : elle a été classée parmi les dix personnalités qui ont le plus marqué les Algériens en 2012.
Lila a fait une pause de plusieurs mois au courant de l'année 2013 suite au décès de son époux. Elle est revenue avec un double album qui lui est dédié et a donné un grand concert en sa mémoire le 11 Octobre dernier à Alger. Cet album "Nouba Ghrib" fut l'objet d'un travail de plus d'une année et le résultat de longues recherches effectuées par Lila Borsali et son équipe. Elle a pu ainsi dépoussiérer des bijoux de la musique andalouse Algérienne.
En 2015, Lila Borsali revient avec une nouba inédite ( Nouba Hosn Es-Selim), dont les textes ne sont pas puisés du patrimoine andalou. En effet, elle ne se contente pas, de reprendre certains anciens textes anciens. mais elle innove en interprétant des textes composés sur mesure par l’auteur et compositeur M. Tewfik Benghabrit.
Elle revient en chanson sur ce qu’elle a vécu depuis deux ans, coïncidant avec le décès de son regretté mari.
Dans la nouba Hosn Es Selim, la chanteuse rend hommage à son époux, à ses parents, à ses filles, à sa meilleure amie, ainsi qu’à son fidèle public.
Depuis, elle a enchaîné des concerts à succès dans plusieurs villes d'Algérie mais aussi à l’international.
UN ALBUM PHOTOS ANIMEES DE LILA BORSALI
Mahla dhikrak, une chanson de Lila Borsali en hommage à son mari décédé (Allah yerhamou)