Les origines du hoquet ne sont pas localisées exclusivement au niveau de la glotte, elles peuvent être digestives, thoraciques et cérébrales. Le hoquet aigu : le plus fréquent et le moins grave, cède spontanément. Ses causes ne sont pas totalement identifiées entre la part d’abus alimentaire ou de boissons, une cause locale, une réaction médicamenteuse et la part psychologique. Le hoquet est, dans ce cas, bénin, il cesse rapidement et reste sans gravité. Le hoquet chronique : plus grave et a différentes causes : - Les causes digestives sont liées à une irritation locale de l’œsophage, l’œsophagite par reflux provoquée par une affection de l'estomac (hernie hiatale volumineuse ou tumeur). Une endoscopie digestive haute éventuellement complétée par la mesure du PH (degré d’acidité) et celle des pressions permettra de poser le diagnostic. - Des pathologies de la cavité abdominale peuvent également stimuler le diaphragme et être responsables de hoquet : l’abcès sous le diaphragme (abcès sous-phrénique) par exemple. - Les causes thoraciques sont essentiellement liées à des maladies de l'œsophage ou des organes contenus dans la cage thoracique (le médiastin). Il est possible que certaines infections de la plèvre, la membrane entourant le poumon (pleurésie), du poumon lui-même (pneumopathies) ou du péricarde, c'est-à-dire l'enveloppe du cœur (péricardite) entraînent, par stimulation locale, un hoquet. - Le hoquet peut se déclencher après des interventions chirurgicales provoquant des réactions inflammatoires de cette région (interventions à cœur ouvert, par exemple avec stimulation du nerf pneumo gastrique). - Les causes neurologiques sont liées à une stimulation du cerveau par le biais d'une infection, d'une tumeur ou d'un accident vasculaire cérébral. Elles sont plus graves et nécessitent, après consultation médicale, la réalisation d’un bilan (examens complémentaires) et la mise en place d’un traitement. |
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