Friday, October 19, 2012

Le diabète


LE DIABÈTE

Le diabète traduit une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Cette anomalie est dûe à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l’insuline. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l’origine de graves complications. D’ici 25 ans, le nombre de diabétiques devrait atteindre 333 millions dans le monde. Découvrez les différents types de diabète ainsi que leur évolution.

Une maladie en expansion


Se caractérisant par un excès permanent de sucre dans le sang, le diabète peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux agissant de concert. Face à une incroyable augmentation du nombre de malades, les experts parlent aujourd’hui d’épidémie. Découvrez sans attendre l’ampleur et les moyens de prévention face à cette catastrophe sanitaire.

Les différents diabètes


Le diabète se caractérise par une augmentation du taux de glucose dans le sang, qui peut entraîner des complications au niveau de nombreux organes. Cette maladie peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux agissant de concert. On distingue deux types de diabète : le type 1 et le type 2.

Le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de type 1


Le diabète insulinodépendant représente 10 à 15% des cas de diabète. Il survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l'âge de 30 ans.
Mécanismes :
Le rôle de l'auto-immunité dans la survenue du diabète de type 1 est certain. On retrouve souvent des anticorps anti-ilôts de Langerhans, anticorps qui attaquent les cellules du pancréas fabriquant l'insuline. La réaction auto-immune est déclenchée par des facteurs environnementaux encore mal connus comme les toxiques, les virus, etc. D'ailleurs, le diabète de type 1 est souvent associé à d'autres maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, maladie de Basedow, myxoedème idiopathique, maladie d'Addison, maladie de Biermer, vitiligo, maladie coeliaque, etc.).
Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 1 liée à certains gènes du système HLA situé sur le bras court du chromosome 6.
L'histoire naturelle du diabète de type 1 peut se schématiser de la façon suivante : chez des sujets prédisposés génétiquement, les cellules bêta du pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs lors de la phase prédiabétique. Cette phase peut dure plusieurs années. Les fonctions de sécrétion de l’insuline s'altèrent alors progressivement et discrètement et la tolérance au glucose s'affaiblit. Ces anomalies sont probablement réversibles, du moins dans certains cas. Le diabète de type 1 finit par se révéler soit subitement à la faveur d'un facteur extérieur, soit progressivement par réduction, au-dessous du seuil critique (20%), du nombre de cellules ß Langerhansiennes fonctionnelles.
L'hyperglycémie consécutive à un défaut d'insuline joue un rôle aggravant : elle épuise les cellules ß restantes et entraînant une diminution de la sensibilité périphérique à l'action de l'insuline.
On peut donc obtenir des rémissions sous l'effet de traitements immunosuppresseurs (ciclosporine) au tout début clinique du diabète de type 1 ou à la suite d'une stricte normalisation glycémique. Une prévention sera sans doute possible. A l'avenir, la mise en route d'un traitement immunosuppresseur dès la phase prédiabétique - lorsque le nombre de cellules ß détruites est encore limité - rendra la prévention possible.


Les symptômes du diabète dans sa forme typique sont :
- Une soif vive (polydipsie) ;
- Des urines abondantes (polyurie) ;
- Une fatigue ;
- Un amaigrissement ;
- Des douleurs abdominales ;
- Des infections.
Si on tarde à traiter par insuline, il y a un risque d’acidocétose et de coma.
Sur le plan biologique, glycémies à jeun et postprandiale (après les repas) sont trop élevées.

Diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type 2


Appelé également diabète gras ou de la maturité, le diabète non insulino-dépendant (DNID) est une maladie métabolique caractérisée par un excès chronique de sucre dans le sang (hyperglycémie).


La régulation du taux de sucre (glycémie) dans l'organisme fait intervenir :
- Les apports de sucre (essentiellement par l'alimentation) ;
- La fabrication "interne" de sucre (essentiellement par le foie) ;
- L'utilisation périphérique du sucre au niveau des cellules : l'insuline, hormone fabriquée par le pancréas, permet alors aux cellules de capter et utiliser le glucose.
Dans le DNID, il existe une mauvaise régulation de ce système, avec le plus souvent un état d'insulino-résistance : pour maintenir un taux de sucre constant, l'organisme a besoin de plus d'insuline, car celle-ci devient moins efficace. A terme, même de grandes quantités d'insuline ne suffisent plus à utiliser le glucose circulant qui s'accumule dans le sang : c'est l'hyperglycémie. Finalement, le pancréas se fatigue de cette stimulation permanente et peut alors ne plus fabriquer suffisamment d'insuline : c'est l'insulino-nécessitance.
Ces mécanismes d'insulino-résistance et nécessitance concernent particulièrement les personnes présentant un surpoids.

Causes et facteurs de risque

Le DNID est une maladie très fréquente qui touche plus d'un million et demie de personnes en France, et ne cesse d'augmenter. Elle représente environ 85 % de l'ensemble des diabètes, et concerne autant d'hommes que de femmes.
Le diagnostic de DNID se fait en général vers 40-50 ans, mais l'âge de début de la maladie est plus précoce.
Il n'existe pas un seul facteur causal de la maladie mais plusieurs facteurs de risque :
- La génétique et l'hérédité : un facteur héréditaire est très souvent retrouvé ("plusieurs membres de la famille ont du diabète"). Par ailleurs, certaines populations sont particulièrement touchées par le DNID confirmant ainsi son origine génétique ;
- Le surpoids et l'obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un DNID présentent un surpoids important ;
- La sédentarité ;
- Certains médicaments.
Il est à noter que des causes précises de diabète peuvent parfois être retrouvées : atteintes inflammatoires du pancréas (alcool, maladies de surcharge ou de malnutrition...), opérations du pancréas, maladies du foie, dérèglements endocriniens... Dans ces cas, on parle de diabètes secondaires, et non pas de DNID.
Tous ces facteurs de risque doivent motiver une surveillance accrue régulière : antécédents de diabète dans la famille, obésité, diabète pendant la grossesse, naissance de bébés faisant plus de 4 kilos, prise de certains médicaments...

Les signes de la maladie


L'hyperglycémie chronique est le plus souvent asymptomatique, c'est-à-dire non ressentie.
Si le diabète est très déséquilibré, des symptômes peuvent apparaître : soif importante, envie d'uriner très fréquente (c'est le syndrome polyuro-polydipsique). Une fatigue (asthénie) majeure, un amaigrissement seront surtout les signes d'une insulino-nécessitance, imposant un bilan médical rapide.
Certains problèmes de santé sont fréquemment associés au diabète : infections urinaires répétées, mycoses, furonculose...
Enfin, ce sont les signes de complications du diabète qui peuvent le révéler : troubles visuels, douleurs ou crampes des jambes, impuissance, pathologie cardiaque ou vasculaire, coma...

La consultation


L'examen médical sera complet à la recherche de signes pouvant orienter sur l'origine du diabète, et pouvant orienter sur l'existence de complications : évaluation de la surcharge pondérale (poids, taille, répartition des graisses), prise de la tension artérielle, auscultation du cœur et des vaisseaux, examen des réflexes et de la sensibilité des jambes et des pieds en particulier... et selon les symptômes présentés par le patient.

Examens et analyses complémentaires

Ils sont indispensables au diagnostic et à la prise en charge de la maladie.
Un taux de glycémie à jeûn supérieur ou égal à 1,26 g/l, à deux reprises, diagnostique le diabète.
D'autres dosages peuvent être réalisés : glycémie post-prandiale (2 heures après un repas), glycosurie (présence de sucre dans les urines), hémoglobine glycosylée, ne servent pas au diagnostic de diabète, mais peuvent aider au suivi.
Une fois le diagnostic établi, des examens sont systématiques et à répéter régulièrement :
Biologiques : bilan lipidique (cholestérol, triglycérides), recherche d'albumine ou de protéines dans les urines (micro albuminurie, protéinurie), fonction rénale par dosage de la créatininémie ;
Paracliniques : fond d'œil (voire angiographie rétinienne), examen cardiovasculaire avec un électrocardiogramme (voir échographie cardiaque, épreuve d'effort, scintigraphie cardiaque, doppler des artères des jambes et du cou...).
D'autres examens pourront être réalisés selon les résultats des examens précédents, et selon les symptômes du patient.

Evolution de la maladie


Le DNID est une maladie chronique.
Cette maladie pourra entraîner des complications aiguës telles que des comas : de type acidocétose, hyperosmolarité, acidose lactique...Ils sont le fait de traitements mal adaptés, de contexte de maladies particulières associées, d'âge avancé, d'évènements brutaux (infection sévère, choc...).
Mais la caractéristique principale du diabète est d'avoir des conséquences néfastes à long terme (complications chroniques) sur certains organes cibles : ce sont les complications spécifiques du diabète.
Sur l'œil : l'atteinte de la rétine (rétinopathie) peut être responsable de cécité si elle n'est pas prise en charge. Elle nécessite un examen ophtalmologique annuel, même en l'absence de troubles visuels ; un traitement au laser peut être réalisé sur les premières lésions ;
Sur les nerfs : c'est la neuropathie qui touche surtout les jambes et les pieds, entraînant des douleurs, des crampes, une diminution de la sensibilité, et des plaies des pieds ou orteils (mal perforant plantaire). La neuropathie peut concerner les nerfs des organes comme l'estomac, les intestins, le cœur... et entraîner des troubles de la digestion, une diarrhée, un rythme cardiaque accéléré...
Sur le rein : c'est la néphropathie, qui va débuter par une diminution de la qualité du filtre des reins, et qui peut aboutir à l'insuffisance rénale.
Il est particulièrement important de dépister et de lutter contre les autres facteurs de risque cardiovasculaires en dehors du diabète : hypertension artérielle, excès de lipides sanguins (dyslipidémie), tabac, obésité, hérédité de maladie cardiaque...
Compte tenu du diabète et des autres facteurs de risque fréquemment associés, les patients ayant un DNID sont plus souvent atteints d'angine de poitrine, d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux...

Ne pas confondre avec...


Le diabète ne pose en général pas de problème diagnostique : une simple prise de sang avec dosage de la glycémie suffit à poser le diagnostic. Cet examen est largement pratiqué de manière généralisée ou adaptée à des cas de suspicion clinique : polyurie-polydipsie, fatigue inexpliquée, signes de complications...

Traitement


Le diabète doit être pris en charge précocement afin d'en ralentir l'évolution et de limiter les complications.
Il existe des moyens médicamenteux ou non.
Le premier traitement est le respect de règles hygiéno-diététiques.
L'alimentation doit être équilibrée et comporter des glucides, des lipides, des protéines en respectant une bonne proportion de chaque groupe. Le comportement alimentaire est relativement strict : 3 repas par jour minimum. Les grignotages sont à éviter. Parfois des collations peuvent être mises en place.
Le programme alimentaire sera établi au mieux par un médecin nutritionniste, ou par une diététicienne, afin de tenir compte de chaque situation particulière, et en fonction de pathologies éventuellement associées.
Les glucides ne doivent pas être totalement supprimés : seuls les sucres rapides doivent être supprimés (sucre, boissons sucrées, confiture, bonbons, glaces...). Chaque repas doit comporter du pain ou des féculents en apports limités selon l'existence d'un surpoids, de l'activité physique, de l'âge...
Les graisses seront limitées, avec utilisation de graisses plutôt d'origine végétale. Privilégiez la consommation de poisson.
Un régime hypocalorique est le plus souvent conseillé pour réduire un surpoids.
Une activité physique très régulière est indispensable : marche, vélo, natation, gymnastique sont conseillés avec une pratique pluri-hebdomadaire.
L'arrêt du tabac est souhaitable, même en cas de consommation tabagique modérée.
Si les règles hygiéno-diététiques ne sont pas efficaces au bout de 3 mois, il sera alors nécessaire d'associer un traitement médicamenteux.
Les traitements médicamenteux : les antidiabétiques oraux (ADO) et l'insuline.


Quatre familles de médicaments composent les ADO :
- Les biguanides ;
- Les sulfamides hypoglyc
émiants ;
- Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ;
- Les glinides.

 explication du diabète par une vidéo



UN COMMENTAIRE ME FERA PLAISIR

1 comment:

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